Sommaire des liens du salon de lecture :


1- La création d'Adam et Eve par Anne-Catherine Emmerich

2 - Vision du royaume de Satan sur la terre, par Anne-Catherine Emmerich

3 - Le nouvel ordre mondial par le Père Régimbal du Québec

4 -La Vérité sur la Grèce par M. Mikis Theodorakis

5 - La trinité de l’empire mondial – par Matthew D. Jarvie

6- Aline Lizotte, février 2013, "A l'origine de la Loi Taubira, la théorie du Gender et le féminisme marxiste-léniniste

7 - Le harcèlement moral par Me Laurent Hincker

8 - Le comportement du manipulateur, par Christel Petitcollin

9 - Enseignements pontificaux sur la franc-maçonnerie

10 -Le Cardinal Bergoglio, le Chrétien, et l'ennemi de notre Salut

11 - REVUE ITALIENNE "TEOLOGICA"

12 - Vous souvenez vous

13 - Père Jean-Paul REGIMBAL

14 -Un rappel historique de l'origine de l'esclavage

15 Histoire de France

Pour ceux qui seraient intéressés à consulter et télécharger en entier une copie du Livre Bleu de Don Gobbi, voici le lien à visiter :

http://www.fichier-pdf.fr/2010/09/18/v9uh18c/#

Puis, cliquez sur " télécharger le fichier " à droite de la petite icône pdf en rouge ( et juste en dessous de " télécharger Livre_bleu_version_2.pdf " ).

Ce fichier est long (1174 pages ! donc patience pour le téléchargement ...). Par la fonction "recherche des pdf" (en haut de la barre et à droite), on obtient beaucoup de renseignements très utiles sur différents sujets.

Incompatibilité avec la franc-maçonnerie : les évêques feront lire un texte à la messe du 28 mai

Les évêques de Côte d'Ivoire :

"Au terme de la 107è assemblée plénière des Evêques catholiques de Côte-d’Ivoire qui a eu lieu à Bonoua, les Evêques ivoiriens ont donné la position claire et sans équivoque de l’Eglise catholique de Côte d’Ivoire sur la possible conciliation entre la foi catholique et la franc maçonnerie."

Dans un message officiel, lu par Monseigneur Antoine Koné, Evêque d’Odienné et qui fera l’objet d’une « large diffusion et lecture dans toutes les églises le dimanche 28 mai », les évêques catholiques ont clairement dit que la foi chrétienne catholique est incompatible avec les fondements et les pratiques de cette société ésotérique et bien d’autres qui ont, en ce moment, pignon sur rue dans le pays. Que ce soit dans ses aspirations, ses pratiques et surtout ses fondements, les positions de la franc maçonnerie sont inconciliables avec les doctrines de l’Eglise catholique ».

Se fondant sur un certain nombre « d’incompatibilités profondes entre la franc maçonnerie et la foi chrétienne », les Evêques ont tranché. Ils ont donc dit qu’il n’est point permis aux chrétiens catholiques d’adhérer à cette société secrète. Parce que « cela est un péché grave ». Pour ceux qui s’y seraient déjà engagés, les Evêques, par la voix de Monseigneur Antoine Koné, demandent un retour à la maison, à l’image de l’enfant prodigue. Ceux qui persisteraient dans ce choix sont indignes de la communion et des honneurs funéraires dus à tout chrétien catholique et de tout autre acte de la foi chrétienne catholique.

Une lettre de 1918 évoque un complot de la franc-maçonnerie en vue de détruire les monarchies et l’Eglise

 

Un historien allemand, le Dr Michael Hesemann, a exhumé des Archives secrètes du Vatican sur lesquelles il travaille depuis 2009 une lettre datée du 8 novembre 1918 et portant la signature de l’archevêque de Cologne d’alors, le cardinal Felix von Hartmann, et destinée au nonce apostolique en Allemagne, Mgr Eugenio Pacelli – le futur pape Pie XII. Elle évoque un complot de la franc-maçonnerie en vue de détruire les monarchies et l’Eglise. Ecrite à la main, la lettre est partiellement reproduite sur le site OnePeterFive, la reproduction complète n’ayant pas été autorisée. Mais la journaliste Maike Hickson affirme avoir eu la permission de voir la lettre dans son ensemble.

Le Dr Hesemann déclare à Inside the Vatican à propos du centième anniversaire des apparitions de Fatima :

« Egalement en 1917, la franc-maçonnerie célébrait le 200e anniversaire de la fondation de la première grande loge à Londres en 1717. L’idéologie maçonnique n’est pas uniquement fondée sur le déisme, mais également sur l’hérésie gnostique de l’auto-rédemption et des “Lumières” ; elle poursuit un objectif clairement anticatholique. Précisément en 1917, Maximilien Kolbe, l’un des plus grands saints du XXe siècle, a été témoin d’une procession maçonnique à Rome, où se déployaient des bannières portant ce slogan : “ Satan doit régner au Vatican. Le pape sera son esclave.”

« Un an plus tard, l’empereur allemand Guillaume II a été averti par des maçons allemands du fait que le Grand Orient avait l’intention d’obliger tous les monarques souverains en Europe à abdiquer – ce qui s’est en effet produit en 1918 – ainsi que de détruire l’Eglise catholique et d’amener l’Europe sous le contrôle du “Big Business” américain, selon un document que j’ai trouvé dans les archives secrètes du Vatican. Le bolchevisme serait l’instrument de la franc-maçonnerie en vue d’atteindre ce but.

« Et de fait, 1917 a été l’année de la Révolution russe qui s’est soldée par une persécution massive de l’Eglise.

« L’année 1917 a également été marquée par l’entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale, l’année de naissance des deux superpuissances qui façonneraient l’histoire du XXe siècle au cours des 74 années suivantes ».

Maike Hickson a traduit les passages les plus importants de la lettre que le Dr Hesemann a lui-même présentés et commentés dans la revue allemande Der Fels. Voici ces extraits :

« Excellence,

« Sa Majesté l’Empereur vient de me faire savoir que, “selon des informations qu’il a reçues hier, le Grand Orient vient de décider en premier lieu de déposer tous les souverains – à commencer par lui, l’empereur – puis de détruire (?) l’Eglise cathol., d’emprisonner le pape, etc., et, pour finir, d’établir sur les ruines de l’ancienne société bourgeoise une république mondiale sous la conduite du Grand capital américain. Les francs-maçons allemands sont supposément loyaux à l’empereur (ce qui peut être mis en doute !) et ils l’en ont informé. En outre l’Angleterre veut préserver l’ordre bourgeois en cours. La France et l’Amérique, cependant, sont présentées comme étant sous l’entière influence du Grand Orient. Il est dit que le bolchevisme est l’outil externe servant à établir les conditions souhaitées. Face à un danger aussi grand qui outre la monarchie, menace également l’Eglise catholique, il est donc important que l’épiscopat allemand soit informé et que le pape lui aussi soit mis en garde.” Telle est la teneur du message de Sa Majesté. Je me suis cru tenu de le transmettre à votre excellence, et je dois laisser à votre jugement de savoir si vous souhaitez le transmettre à Rome. La demande tumultueuse de la part des sociaux-démocrates (allemands) de voir l’empereur abdiquer donne une certaine confirmation à ce message. Que Dieu nous protège ainsi que sa sainte Eglise dans cette terrible tourmente ! (…) Dans le plus grand dévouement, restant à la disposition de Son Excellence, cardinal Felix von Hartmann ».

Cette lettre, archivée sous la cote A.S.V., Arch. Nunz. Monaco d.B. 342, fasc. 13, p. 95-96, a été écrite trois jours avant l’Armistice.

 

 

« Leur but était précisément de créer le chaos »

 

Adina Candréa est née en Roumanie en 1944 et vit aujourd’hui en banlieue parisienne. Juive non pratiquante dans la Roumanie communiste, apatride à l’âge de 17 ans, elle a trouvé en France une terre accueillante, mais sa vie conjugale a sombré dans le divorce.

C’est plus tard qu’Adina Candréa a découvert le Christ. Dans cet ouvrage, Un Amour inespéré publié aux éditions Salvador, elle raconte ses souvenirs et témoigne de sa conversion.

Au sujet du joug communiste, elle écrit :

"Nous, dans notre pays, nous étions devenus des esclaves. Nous pensions que nos malheurs venaient de l'incompétence des dirigeants et que c'était cette incompétence qui créait le chaos. Or, leur but était précisément de créer le chaos. C'était le meilleur moyen de nous manipuler en réveillant les instincts les plus vils et lorsque, par-ci par-là, quelqu'un tenait tête et que sa résistance témoignait de sa clairvoyance et de sa dignité, choses insupportables pour les lâches, c'était pour eux la pire des humiliations".

Toute ressemblance avec la situation actuelle n'est pas fortuite.

 

 

Naissance du totalitarisme mondialiste, selon Chesterton

Intéressante présentation formulée au Blog du Salon Beige du 17 août 2016

En 1920 Chesterton visite l’Amérique et y voit poindre nos désastres : le crépuscule des libertés, le contrôle de notre santé, la dictature humanitaire et féministe, la tartuferie paritairement correcte, le contrôle technoscientifique. On ne craint pas encore l’antisémite ou l’intégriste, on craint alors le communiste (pourtant installé à Moscou par l’argent des banques US) ou le buveur d’alcool. Et on le contrôle, parce que dans le paradis des libertés dont se moquent alors d’autres génies comme Kafka (Amerika) ou Céline (le Voyage), on ne lésine jamais sur les moyens.

Avant nos fouilles humiliantes dans les aéroports, Chesterton décrit le passage aux douanes de la nouvelle inquisition. Et je laisse tel quel son bel anglais limpide :

It would be easy enough to suggest that in this America has introduced a quite abnormal spirit of inquisition; an interference with liberty unknown among all the ancient despotisms and aristocracies.

Chesterton préfère d’ailleurs la douane – et la police - jordanienne à la douane américaine. A la même époque il écrit son Auberge volante sur l'islamisation de l'Angleterre.

Vient la grande phrase digne du génie de la formule de l’auteur du nommé jeudi : les libertés que nous perdons sont les libertés personnelles. L’homme n’est plus libre de son corps ou de sa santé avec l’arrivée de la prohibition ; il n’est plus maître de sa vie quotidienne.

But to-day personal liberties are the first liberties we lose. It is not a question of drawing the line in the right place, but of beginning at the wrong end. What are the rights of man, if they do not include the normal right to regulate his own health, in relation to the normal risks of diet and daily life?

Chesterton annonce le contrôle de nos libertés par des entreprises privées.

Les libéraux comme Hayek ou Friedman ne voulaient pas nous dire que rien n’empêche une entreprise de se mettre au service du servage : il suffit de la payer pour cela. On privatise le fascisme comme la taule ou l’électricité, c’est aussi simple que cela.

Ce totalitarisme de tous les instants annonce bien sûr l’Etat mondial. Il s’appuie aussi sur la technique du Panopticon. Chesterton voit venir notre destruction aux bons soins des machines :

He tells us that our national dignities and differences must be melted into the huge mould of a World State, or else (and I think these are almost his own words) we shall be destroyed by the instruments and machinery we have ourselves made.

L’Etat mondial et son ordre nouveau, Chesterton les voit bien sûr émerger en Amérique avec sa fabrication du citoyen unique :

Now it is not too much to say that Mr. Wells finds his model in America. The World State is to be the United States of the World... The pattern of the World State is to be found in the New World.

Le mot pattern est toujours difficile à traduire : on lit le dessein, le dessin, le modèle ; il vient pourtant de notre bon vieux mot « patron ».

Le patron – restons français - de l’ordre mondial se produit via l’américanisation de la planète et par la télévision, les médias et l’homogénéisation de toute la consommation. Les vieilles nations seront détruites et une seule nation toute neuve naîtra partout, sans détermination dirait le ministre Peillon.

The idea of making a new nation literally out of any old nation that comes along. In a word, what is unique is not America but what is called Americanization.

Le nouvel ordre homogène n’a pas trop besoin de violences militaires (encore que l’impérialisme messianique et humanitaire dénoncé une génération avant par le savant John  Hobson soit toujours en guerre), parce qu’il est d’inspiration féminine et féministe. Avant que Madonna ou Hillary Clinton ne se mêlent d’humanitaire, Chesterton pressent que le totalitarisme des temps nouveaux sera basé sur de bons sentiments, le politiquement correct de nos chers vieux médias. Philippe Muray a repris la formule (garderie) : l’ordre global est une banale nursery où on nous casse les pieds et tape sur les doigts !

And as there can be no laws or liberties in a nursery, the extension of feminism means that there shall be no more laws or liberties in a state than there are in a nursery. The woman does not really regard men as citizens but as children. She may, if she is a humanitarian, love all mankind; but she does not respect it. Still less does she respect its votes.

Il a bien raison ; la démocratie féministe ne respectera pas nos votes. Voyez le Brexit.

On parle de l’ignoble théorie du genre à cause de laquelle des parents martyrs vont en prison en Allemagne et ailleurs. C’est la sauce scientifique, de cette science aux ordres d’essence  postmoderne qui ne cesse de nous mentir et de nous détruire, qui est ici insupportable. Chesterton encore, cinquante ans avant la théorie du genre :

Now a man must be very blind nowadays not to see that there is a danger of a sort of amateur science or pseudo-science being made the excuse for every trick of tyranny and interference.

Nicolas Bonnal

 

La France et sa démocratie au risque totalitaire

Il n'y a pas de surprise : le totalitarisme républicain en France est né dans l'idéologie et imposé dans le sang des martyrs. Il y avait moins d'évidence totalitaire dans la forme qu'il prend quelques temps après, la démocratie. Voici donc un article très intéressant sur cette approche.

"Dans son analyse magistrale Le système totalitaire, Hannah Arendt démontre la place importante de l’idéologie dans l’avènement de tels régimes (stalinien et hitlérien). L’atomisation et l’isolement des individus en masses soumises, l’installation d’un système complètement irrationnel dont le seul but est d’assurer le pouvoir du leader, la pratique du mensonge et de la propagande, la destruction du droit et de la morale, le déplacement du pouvoir vers la police, l’instabilité, la dissimulation, la duplication et l’atomisation de la hiérarchie, tous ces marqueurs totalitaires se sont chaque fois accompagnés d’un « idéalisme, c’est-à-dire d’une foi inébranlable en un monde idéologique fictif » sans lesquels de tels régimes n’auraient certainement pas atteint la dimension qui fut la leur. Selon l’auteure, ce dernier élément serait même le but ultime «plutôt que l’appétit de pouvoir»1 de tout régime totalitaire. C’est dire la dangerosité de l’idéologie !

 

Pour Hannah Arendt, toute pensée idéologique contient trois éléments de nature spécifiquement totalitaires2 :

 

-1) La prétention à tout expliquer,

-2) Dans cette prétention, la capacité à s’affranchir de toute expérience,

-3) La capacité à construire des raisonnements logiques et cohérents permettant de créer une réalité fictive à partir du résultat attendu du raisonnement, et non pas à partir de l’expérience.

 

À la lecture de ces trois marqueurs toxiques, de ces trois facteurs favorables au totalitarisme3, comment ne pas faire immédiatement le lien avec la France ? Son inclination socialiste si ce n’est marxiste4 n’obéit-elle pas à ces trois critères ? Par conséquent, la France serait-elle en danger ? Et ce danger serait-il en voie de résorption, ou au contraire en phase d’expansion ?

 

La France, un pays à risque élevé

 

Nos voisins étrangers le disent et le répètent au gré de leurs étonnements successifs : la France est un pays qui préfère théoriser, s’abstraire plutôt que de discuter des faits concrets, et de leur chercher des solutions adaptées. Et même s’il s’agit probablement d’un trait culturel, force est de constater que ce penchant français pour le concept est très fortement idéologisé. Le phénomène est connu : à cette abstraction théorique hexagonale s’ajoute une dimension idéologique de nature politique particulièrement développée.

 

Les preuves tangibles de ce refus des faits pour des raisons purement idéologiques sont légion et continuellement renouvelées. On pourrait toutefois ne citer que les plus criantes, les plus factuelles et les plus gigantesques d’entre elles, parmi lesquelles :

 

La France abuse du keynésianisme* depuis le milieu des années 1970 environ.

Le keynésianisme est efficace lorsqu’il s’agit de traiter une insuffisance de la demande. Il sert notamment de tampon pendant les crises d’ajustement de l’économie, en aidant les ménages le temps nécessaire, etc… Or la part de marché mondiale française a été divisée par deux depuis cette même période, ce qui prouve qu’il existe un problème de compétitivité, ou plus exactement, un problème d’offre, problème que cette succession presque ininterrompue de politiques de relances de la demande n’a bien évidemment pas réussi à enrayer (la France a d’ailleurs disparu ou presque de la plupart des secteurs à forte croissance actuels, les secteurs de l’innovation tels que l’informatique, l’électronique, les biotechnologies).

 

Toutes ces données sont pourtant connues. Si la France a refusé de contrecarrer ce recul, ce n’est donc pas faute de ne pas être informée des faits, mais pour des raisons idéologiques. Quel que soit le gouvernement en place d’ailleurs (à quelques exceptions assez courtes près), la primauté a été donnée à la redistribution, à la protection des acquis sociaux (des insiders donc), au partage du travail (tocade unique au monde), avec pour conséquence la fuite en avant dans la vie à crédit et dans l’endettement…

 

Aucune justification qui ne soit pas d’origine idéologique ne permet d’expliquer un tel évitement du réel sur une période d’une quarantaine d’années. Un pays ne peut persévérer dans l’erreur aussi longtemps sans de bonnes raisons. Certes, on peut toujours avancer le manque de courage de nos décideurs. Mais l’idéologie ne les a-t-elle pas considérablement aidés, en fournissant aux plus velléitaires d’entre eux les meilleures raisons à leur inaction? N’est-il pas devenu inconvenant de parler d’effort et de restrictions ? N’est-il pas devenu grossier de suggérer de lancer des réformes ? Toucher au revenu minimum n’est il pas devenu criminel ? Assouplir le droit du travail humainement dégradant ? Se battre contre la concurrence mondiale inconvenant ? Quel que soit l’angle par lequel on analyse le problème, l’idéologie en est toujours l’épicentre…" (suite).

 

*Le keynésianisme est une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John Maynard Keynes. Pour les keynésiens, les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas forcément à l'optimum économique. En outre, l'État a un rôle à jouer dans le domaine économique notamment dans le cadre de politique de relance.La France et sa démocratie au risque totalitaire

Il n'y a pas de surprise : le totalitarisme républicain en France est né dans l'idéologie et imposé dans le sang des martyrs. Il y avait moins d'évidence totalitaire dans la forme qu'il prend quelques temps après, la démocratie. Voici donc un article très intéressant sur cette approche.

"Dans son analyse magistrale Le système totalitaire, Hannah Arendt démontre la place importante de l’idéologie dans l’avènement de tels régimes (stalinien et hitlérien). L’atomisation et l’isolement des individus en masses soumises, l’installation d’un système complètement irrationnel dont le seul but est d’assurer le pouvoir du leader, la pratique du mensonge et de la propagande, la destruction du droit et de la morale, le déplacement du pouvoir vers la police, l’instabilité, la dissimulation, la duplication et l’atomisation de la hiérarchie, tous ces marqueurs totalitaires se sont chaque fois accompagnés d’un « idéalisme, c’est-à-dire d’une foi inébranlable en un monde idéologique fictif » sans lesquels de tels régimes n’auraient certainement pas atteint la dimension qui fut la leur. Selon l’auteure, ce dernier élément serait même le but ultime «plutôt que l’appétit de pouvoir»1 de tout régime totalitaire. C’est dire la dangerosité de l’idéologie !

 

Pour Hannah Arendt, toute pensée idéologique contient trois éléments de nature spécifiquement totalitaires2 :

 

-1) La prétention à tout expliquer,

-2) Dans cette prétention, la capacité à s’affranchir de toute expérience,

-3) La capacité à construire des raisonnements logiques et cohérents permettant de créer une réalité fictive à partir du résultat attendu du raisonnement, et non pas à partir de l’expérience.

 

À la lecture de ces trois marqueurs toxiques, de ces trois facteurs favorables au totalitarisme3, comment ne pas faire immédiatement le lien avec la France ? Son inclination socialiste si ce n’est marxiste4 n’obéit-elle pas à ces trois critères ? Par conséquent, la France serait-elle en danger ? Et ce danger serait-il en voie de résorption, ou au contraire en phase d’expansion ?

 

La France, un pays à risque élevé

 

Nos voisins étrangers le disent et le répètent au gré de leurs étonnements successifs : la France est un pays qui préfère théoriser, s’abstraire plutôt que de discuter des faits concrets, et de leur chercher des solutions adaptées. Et même s’il s’agit probablement d’un trait culturel, force est de constater que ce penchant français pour le concept est très fortement idéologisé. Le phénomène est connu : à cette abstraction théorique hexagonale s’ajoute une dimension idéologique de nature politique particulièrement développée.

 

Les preuves tangibles de ce refus des faits pour des raisons purement idéologiques sont légion et continuellement renouvelées. On pourrait toutefois ne citer que les plus criantes, les plus factuelles et les plus gigantesques d’entre elles, parmi lesquelles :

 

La France abuse du keynésianisme* depuis le milieu des années 1970 environ.

Le keynésianisme est efficace lorsqu’il s’agit de traiter une insuffisance de la demande. Il sert notamment de tampon pendant les crises d’ajustement de l’économie, en aidant les ménages le temps nécessaire, etc… Or la part de marché mondiale française a été divisée par deux depuis cette même période, ce qui prouve qu’il existe un problème de compétitivité, ou plus exactement, un problème d’offre, problème que cette succession presque ininterrompue de politiques de relances de la demande n’a bien évidemment pas réussi à enrayer (la France a d’ailleurs disparu ou presque de la plupart des secteurs à forte croissance actuels, les secteurs de l’innovation tels que l’informatique, l’électronique, les biotechnologies).

 

Toutes ces données sont pourtant connues. Si la France a refusé de contrecarrer ce recul, ce n’est donc pas faute de ne pas être informée des faits, mais pour des raisons idéologiques. Quel que soit le gouvernement en place d’ailleurs (à quelques exceptions assez courtes près), la primauté a été donnée à la redistribution, à la protection des acquis sociaux (des insiders donc), au partage du travail (tocade unique au monde), avec pour conséquence la fuite en avant dans la vie à crédit et dans l’endettement…

 

Aucune justification qui ne soit pas d’origine idéologique ne permet d’expliquer un tel évitement du réel sur une période d’une quarantaine d’années. Un pays ne peut persévérer dans l’erreur aussi longtemps sans de bonnes raisons. Certes, on peut toujours avancer le manque de courage de nos décideurs. Mais l’idéologie ne les a-t-elle pas considérablement aidés, en fournissant aux plus velléitaires d’entre eux les meilleures raisons à leur inaction? N’est-il pas devenu inconvenant de parler d’effort et de restrictions ? N’est-il pas devenu grossier de suggérer de lancer des réformes ? Toucher au revenu minimum n’est il pas devenu criminel ? Assouplir le droit du travail humainement dégradant ? Se battre contre la concurrence mondiale inconvenant ? Quel que soit l’angle par lequel on analyse le problème, l’idéologie en est toujours l’épicentre…" (suite).

 

*Le keynésianisme est une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John Maynard Keynes. Pour les keynésiens, les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas forcément à l'optimum économique. En outre, l'État a un rôle à jouer dans le domaine économique notamment dans le cadre de politique de relance.

 

 

"Les lois scélérates se multiplient dans les pays développés"

 

Diviser pour régner. Lu ici, un édito intéressant sur ce qu'il advient de nos sociétés "démocratiques" :

"Les lois scélérates se multiplient dans les pays développés. Sous prétexte de terrorisme, on revient en arrière sur toutes les libertés fondamentales. Mais le terrorisme a bon dos, il sert d’excuse pour épier les citoyens, les mettre sur écoute, les ficher, les normaliser, réduire la liberté d’expression. La multiplication des Lois sert un Projet inconscient du Système : vous mettre en faute perpétuelle afin que vous baissiez la tête. Faire de vous des sujets. Le pouvoir politique est à son comble quand vous êtes laminés, standardisés, tous conformes et que vous réagissez pareillement aux stimulis et aux impulsions des pouvoirs. La mystification est à son apogée quand, comme maintenant, on escamote le politique, on occulte la lutte des groupes et classes sociales pour les remplacer par la guerre des races et celle des religions. Quel meilleur moyen de cliver, de diviser les sociétés que ces conflits de races et de religion ? Le clivage et la division sont  les armes des tyrans qui faisaient se battre entre eux les esclaves dans l’arène."[...]

 

"L’opposition doit non seulement être déclarée impossible, mais impensable. Etre minoritaire est déjà un crime. L’idéologie dominante est devenue le collectivisme, qu’il soit dans sa forme communiste, socialiste, nazie, fasciste. C’est la dictature du groupe, la priorité de la masse manipulée sur l’individu grâce au renforcement de l’autorité jusque dans la conduite de la vie privée. La seule chose qui change dans ces dictatures, c’est le mode de désignation apparent de l’autorité. Il masque la similitude, le même processus d’asservissement. Le but, l’objectif, c’est la docilité, le renoncement, l’aliénation et l’abandon de toute idée même de rébellion. Il faut, et on le constate quotidiennement, que chacun se dise « à quoi bon, il n’y a rien à faire », il faut que celui qui, simplement, pense autrement se sente et se sache perdant d’avance. Car c’est le grand ressort : la résignation."[...]

 

L’homme aboli c’est n’importe quel homme qui rejette toute idée de morale universelle

Extrait de la recension de L’abolition de l’homme, de C.S. Lewis, par Jean-Baptiste Noé, historien et écrivain :

"Alors que les hommes sont en guerre, que l’Europe est sous la botte nazie, et que l’on ignore encore qui, de la liberté ou de la tyrannie, sortira vainqueur de l’apocalypse, un homme, écrivain et professeur, un Irlandais habitant en Angleterre, donne une série de cours sur l’éducation à l’université de Durham en février 1943. Cet homme, Clives Staples Lewis, est horrifié par la lecture d’un manuel scolaire qui, sous des aspects pédagogiques, tend à supprimer la notion même de morale universelle. Et cette idée, présente dans un manuel à destination de la jeunesse, blesse tant l’auteur, qu’il se décide à en faire le point de départ de son cours, donnant ainsi trois brèves conférences, publiées par la suite sous le titre, L’abolition de l’homme. L’homme aboli, ce pourrait être cet Allemand vitrifié par la pensée nazie, ou ce Russe, déshumanisé par le communisme ; mais non, l’homme aboli c’est n’importe quel homme qui rejette toute idée de morale universelle, et ce que perçoit et dénonce Lewis, c’est qu’il se trouve aussi dans les démocraties qui se battent pour la liberté.

Le texte a été écrit en 1943, et on le croirait sorti d’une plume d’hier. Il trouve sa source et sa motivation dans un manuel scolaire anglais des années 1940, et il pourrait être né de l’inquiétude d’un contemporain sur la tournure des événements actuels. Ce texte est bref, 90 pages, mais il dit tout, tout ce qu’est l’actuelle vision de l’homme. Il devrait être lu par tous les professeurs soucieux de donner un esprit à leurs élèves, il devrait être médité par tous les parents, désireux de transmettre une âme à leurs enfants. Ce texte parle d’éducation, il parle de morale, et il parle de l’homme.

Lewis n’a rien d’un réactionnaire moisi, et s’il rechigne sur les évolutions morales de son époque, ce n’est pas par nostalgie du passé, c’est par souci de révéler de très grands maux. Son ouvrage n’a rien de politicien. Il n’évoque jamais l’actualité, la guerre, les combats, à tel point que si l’on ignorait la date de rédaction, on pourrait croire ce texte rédigé dans son cottage, à l’ombre de la paix et de sa tasse de thé. Pour autant, Lewis a des idées claires sur l’instruction de la jeunesse. Il est essentiel pour lui de bannir la relativité des idées morales, et de fournir à la jeunesse des idées solides, afin que celle-ci puisse affronter la vie. Dans cette optique, il lui apparaît de tout premier ordre de former le cœur, ce qui passe par l’acquisition de sentiments. Vouloir faire des hommes durs, des hommes sans cœur, c’est soumettre la jeunesse à la tyrannie des propagandes futures. [...]"

 

 

La fabrication du sous-homme par l'idéologie des Lumières

[in Salon Beige 21 août 2015]

Depuis des années, Xavier Martin décortique les œuvres des hommes des Lumières, montrant que derrière la propagande révolutionnaire se cache des idéologies criminelles. Son dernier ouvrage, Naissance du sous-homme au cœur des Lumières. Les races, les femmes, le peuple (éd Dominique Martin Morin) démonte par les textes l'idée selon laquelle les Lumières ont défendu l'égalité et l'unité du genre humain. La notion d'humanité est niée et par conséquent des pans entiers de la famille humaine se trouvent dissociés de l'humanité pleine. Les fameux philosophes ont en fait élaboré une construction intellectuelle du "sous-homme", parmi lesquels les ethnies exotiques, le sexe féminin, le peuple en général. Cette idéologie pèsera sur toute l'anthropologie du XIXe siècle et aboutira aux horreurs du XXe.

Extrait :

"Après les exotiques, après les femmes, il nous faut donc parler ici du peuple en général, que seul avec lui-même Voltaire circonscrivait, sans excès d'équivoque, "entre l'homme et la bête" : ce qui laisse augurer que le fil conducteur de la présente étude - l'éclosion du sous-homme au tréfonds des Lumières- a des chances d'opérer sans trop d'atténuations pour le présent chapitre. Le mépris du bas peuple, appelé canaille ou populace par les auteurs, et conçu de manière largement extensive, est en effet un trait majeur de l'humanisme des Lumières."

 

Quand Saint Jean Damascène réfutait le Coran

Posted:

Docteur de l'Eglise, saint Jean Damascène fut un témoin oculaire du passage de la culture chrétienne à celle de l'islam en Syrie au VIIIe siècle. Dans son classement Des Hérésies, il consacre le chapitre 100 à l'islam, qu'il tient pour une hérésie née au sein d'une communauté déjà hérétique, celle des Saracènes (qui donnera ensuite le terme "Sarrasins") :

"Il y a également chez les Ismaélites [ou Saracènes] une superstition trompeuse qui est toujours agissante, et qui sert de précurseur à l’Antéchrist. (...) Les Saracènes étaient idolâtres, et vénéraient l'étoile du matin ainsi qu'Aphrodite. Ce nom dans leur langue signifie Majestueux (Habar) c'est ainsi que jusqu’au temps d’Héraclius, ils étaient assurément idolâtres.

A partir de cette époque, un faux prophète survint au milieu d’eux ; il s'appelait Mameth. Il a entendu quelquefois l’Ancien et le Nouveau Testament, et est censé avoir rencontré un moine arien, par la suite. Finalement il créera lui-même sa propre hérésie.

Puis déçu, il fit croire au peuple qu'il était un "craignant Dieu", et fit propager la rumeur qu'un écrit saint lui avait été apporté du ciel. Il mit par écrit des sentences, qu'on ne peut que railler, dans son livre et le leur donna pour qu’ils y obéissent."

Saint Jean Damascène raconte également la façon dont il pratique, sous domination musulmane donc, ce que l'on appellerait aujourd'hui "le dialogue interreligieux". Sans concession. Ainsi, quand il demande aux Saracènes de prouver que Mahomet (ou Mahmet) est bien prophète :

"(...) nous leur avons dit que Moïse reçut la Loi au Mont Sinaï à la vue de tout le peuple quand Dieu apparut dans la nuée et dans le feu, dans les ténèbres et dans la tempête; ils sont étonnés de ce que tous les prophètes, en commençant par Moïse, puis ceux qui le suivirent ont prédit la venue du Christ, également le fait que le Christ est Dieu et que le Fils de Dieu viendra en s’incarnant, qu'il sera crucifié, quil mourra et qu'il sera le juge des vivants et des morts. Et alors quand nous demandons: " Comment se fait-il que votre prophète ne soit pas venu de cette manière, en ayant d'autres personnes qui témoignent à son sujet ? Car contrairement à Moïse à qui Dieu a donné la Loi, pendant que le peuple regardait et que la montagne était enfumée, Dieu n'a pas donné à votre prophète l'écrit en votre présence. Autrement vous aussi pourriez en avoir l'assurance ". Ils répondent que Dieu fait ce qui lui plaît. Ceci, disons nous, nous le savons également; mais comment l'écrit est-il descendu vers votre prophète ? Voilà ce que nous demandons.

Et à eux de répondre que, pendant qu'il était endormi, l'écrit saint est descendu sur lui. (...)

Quant à nouveau nous leur demandons : "Comment se fait-il que bien que, dans vos écrits saints, il vous a commandé de ne rien faire ni de recevoir quoi que ce soit, sans la présence de témoins, vous ne lui ayez pas demandé: " Prouve d’abord avec l’appui de témoins que tu es un prophète et que tu es venu de la part de Dieu, et quel écrit saint témoigne en ta faveur ? ", ils restent silencieux , car ils sont honteux.

Puisque vous n’avez pas l'autorisation de vous marier sans témoins, ni d’acheter quoi que ce soit, ni d’acquérir aucune propriété, (vous n'avez même pas le droit de prendre un âne, ou tout autre animal, sans témoins), ainsi donc vous avez des femmes, des propriétés, des ânes et toute autre chose, en présence de témoins; et donc uniquement votre foi et vos écrits saints vous les acceptez sans témoins.

Cela provient du fait que celui qui vous a donné les écrits, ne détient son autorité de nulle part. De plus il n'y a personne de connu qui ait témoigné à l'avance à son sujet. Il faut ajouter que le prophète reçut cela, alors qu’il dormait."

Chapitre complet ici.

  Le chapitre 100/101 du De Haeresibus de Saint Jean Damascène

 

© Ralph Stehly, Professeur d'histoire des religions, Université Marc Bloch, Strasbourg

 

1. Il y a également chez les Ismaélites une superstition trompeuse qui est toujours agissante, et qui sert de précurseur à l’ Antéchrist. Elle a pour origine Ismaël, qui est né d'Abraham et d'Agar, et c'est pour cette raison qu'ils s'appellent Agarènes et Ismaëlites. On les appelle également Saracènes du fait, parait-il, davoir été renvoyés sans rien par Sarah; car Agar a dit à l'ange: "  Sarah ma renvoyée sans rien  "

Les Saracènes étaient idolâtres, et vénéraient l'étoile du matin ainsi qu'Aphrodite. Ce nom dans leur langue signifie Majestueux (Habar) c'est ainsi que jusqu’au temps d’Héraclius, ils étaient assurément idolâtres.

2. A partir de cette époque, un faux prophète survint au milieu d’eux ; il s'appelait Mameth. Il a entendu quelquefois l’Ancien et le Nouveau Testament, et est censé avoir rencontré un moine arien, par la suite. Finalement il créera lui-même sa propre hérésie.

Puis déçu. il fit croire au peuple qu'il était un "craignant Dieu", et fit propager la rumeur qu'un écrit saint lui avait été apporté du ciel. Il mit par écrit des sentences, qu'on ne peut que railler, dans son livre et le leur donna pour qu’ils y obéissent. Il disait qu’il n’existait qu’un seul Dieu, créateur de toutes choses, qui n'a ni engendré, ni été engendré. Il disait que le Christ était la parole de Dieu et son Esprit, qu'il a été créé et qu'il est un serviteur, qu'il est né de le semence de Marie, la soeur de Moïse et d'Aaron.

Car, dit-il, la Parole de Dieu et l'esprit entrèrent en Marie, et elle donna naissance à Jésus, qui fut un prophète et un serviteur de Dieu. Il affirme que les Juifs, ayant eux-mêmes violés la loi, voulaient le crucifier, et après l’avoir arrêté, ils crucifièrent son ombre, mais Christ lui-même, disent-ils, n'a pas été crucifié et n’est pas mort; car Dieu l’a élevé auprès de lui dans lu ciel, parce qu'il l'aimait. Il affirme que lorsque Christ monta aux cieux, Dieu le questionna en disant : " O Jésus as-tu dit que je suis Fils de Dieu, et Dieu ?" Et Jésus, affirment-ils, répondit: "Aie pitié de moi Seigneur; tu sais que je ne me vanterai pas d’être ton serviteur, et que je ne leur ai pas dit cela; mais les hommes qui se sont égarés ont écrit que c’est ainsi que j’ai parlé, et ils disent des mensonges à mon sujet, et ils se sont trompés. " Et ils disent que Dieu lui a répondu : "Je savais que tu ne dirais pas une telle chose"

Et bien qu'il introduisit dans cet écrit beaucoup d'autres absurdités, dont on ne peut que se moquer, il insiste sur le fait que cela lui a été apporté du ciel par Dieu.

Quant à nous, nous nous demandons: "Et qui est celui qui peut témoigner que Dieu lui a donné les écrits ? Et lequel des prophètes a annoncé à l'avance qu'un tel prophète se lèverait ?" Et parce qu'ils sont étonnés et embarrassés, nous le avons dit que Moïse reçut la Loi au Mont Sinaï à la vue de tout le peuple quand Dieu apparut dans la nuée et dans le feu, dans les ténèbres et dans la tempête; ils sont étonnés de ce que tous les prophètes, en commençant par Moïse, puis ceux qui le suivirent ont prédit la venue du Christ, également le fait que le Christ est Dieu et que le Fils de Dieu viendra en s’incarnant, qu'il sera crucifié, quil mourra et qu'il sera le juge des vivants et des morts. Et alors quand nous demandons: " Comment se fait-il que votre prophète ne soit pas venu de cette manière, en ayant d'autres personnes qui témoignent à son sujet ? Car contrairement à Moïse à qui Dieu a donné la Loi, pendant que le peuple regardait et que la montagne était enfumée, Dieu n'a pas donné à votre prophète l'écrit en votre présence. Autrement vous aussi pourriez en avoir l'assurance ". Ils répondent que Dieu fait ce qui lui plaît. Ceci, disons nous, nous le savons également; mais comment l'écrit est-il descendu vers votre prophète ? Voilà ce que nous demandons.

Et à eux de répondre que, pendant qu'il était endormi, l'écrit saint est descendu sur lui. Alors nous leur disons en, plaisantant , que puisque c'est pendant qu'il dormait qu'il a reçu l’écrit saint, il n'avait donc pas conscience de ce qui se passait, alors c'est à son sujet que le proverbe populaire s’accomplit [le proverbe n’est pas dans le texte ]

Quant à nouveau nous leur demandons : "Comment se fait-il que bien que, dans vos écrits saints, il vous a commandé de ne rien faire ni de recevoir quoi que ce soit, sans la présence de témoins, vous ne lui ayez pas demandé: " Prouve d’abord avec l’appui de témoins que tu es un prophète et que tu es venu de la part de Dieu, et quel écrit saint témoigne en ta faveur ? ", ils restent silencieux , car ils sont honteux.

Puisque vous n’avez pas l'autorisation de vous marier sans témoins, ni d’acheter quoi que ce soit, ni d’ acquérir aucune propriété, (vous n'avez même pas le droit de prendre un âne, ou tout autre animal , sans témoins), ainsi donc vous avez des femmes, des propriétés, des ânes et toute autre chose, en présence de témoins; et donc uniquement votre foi et vos écrits saints vous les acceptez sans témoins.

Cela provient du fait que celui qui vous a donné les écrits, ne détient son autorité de nulle part. De plus il n'y a personne de connu qui ait témoigné à l'avance à son sujet. Il faut ajouter que le prophète reçut cela, alors qu’il dormait.

 

3. En outre ils nous appellent " Associateurs ", car, affirment-ils, nous introduisons un associé aux côtés de Dieu, on disant que le Christ est le Fils de Dieu et est Dieu.

Nous leur répondons : " C’est cela que l'Ecriture et les prophètes nous ont rapporté et vous, conme vous le proclamez, acceptez l’autorité des prophètes. Si, pour cette raison, nous nous sommes trompés un affirmant que Christ est le Fils de. Dieu, alors ceux qui nous ont ainsi enseignés et qui nous ont rapporté de tels écrits se sont également trompés " Certains Saracènes maintiennent que c'est nous qui avons ajoutés de telles choses, en allégorisant les prophètes. D'autres proclament que ce sont les Juifs, qui remplis de haine, nous ont trompés avec de faux écrits de prophètes, et cela un vue. de nous égarer.

A nouveau nous leur répondons : " Puisque que vous affirmez que le Christ est la Parole et l'Esprit de Dieu, comment donc pouvez-vous nous taxer d'associateurs . Car la Parole et l'Esprit sont inséparables de celui en qui tout cela a son origine. Si donc, la parole est en Dieu, il est évident qu’elle est Dieu également. Si d'autre part, elle est en dehors de Dieu, alors Dieu, d'après vous, est sans Parole et sans Esprit. Ainsi donc en essayant de ne pas mettre d'associés auprès de Dieu, vous avez mutilé Dieu. Car il eût été avantageux pour vous de dire que Dieu a un associé, plutôt que de le mutiler et de le présenter de la même manière qu'on le ferait pour une pierre, du bois ou tout autre objet inanimé. C’est ainsi que vous nous appelez " Associateurs ". à tort : nous par contre vous appelons " Mutilateurs " (koptas) de Dieu "

 

4. Ils nous accusent injustement d'être idolâtres, Car nous vénérons la croix, et qu’ eux la méprisent.

A cela nous leur répondons : " Comment se fait-il que vous vous frottiez à une pierre, à votre Habathan. et que vous exprimiez votre vénération à la pierre en l’embrassant ? "

Certains répondent un affirmant qu'Abraham y eut des relations sexuelles avec Agar; d'autres disent que c'est là qu'il avait attaché son chameau avant de sacrifier Isaac.

Et à nous de leur répondre: " Puisque l'Ecriture dit qu'il y avait une montagne et une forêt, d'où Abraham a coupé du bois pour l'holocauste sur lequel il coucha Isaac, et également qu’il laissa les ânes en arrière avec les serviteurs; d'où tirez voue alors votre histoire ? En cet endroit il n'y avait ni de bois provenant de la forêt, ni sentier pour les ânes " Alors les voilà embarrassés. Toutefois, ils affirment bien qu'il s'agit de la pierre d’Abraham.

Nous leur répondons : " Supposons que ce que vous affirmez de manière insensée soit v rai , n’éprouvez vous pas de honte à embrasser cette pierre, uniquement parce qu'Abraham y a eu des rapports avec une femme, ou parce qu'il y attacha son chameau ? Et vous nous blâmez, parce que nous vénérons la croix du Christ , par laquelle le pouvoir des démons et la ruse du Diable ont été annihilés ! ! ! "

Ainsi donc, ce qu'ils appellent " pierre " est la tête d’Aphrodite adoraient. Eux l'appelaient Haber et on voit des entailles dans la pierre encore aujourd'hui, ceux qui les comprennent y voient des gravures.

5. Comme nous l'avons déjà mentionné, Mohammed composa beaucoup d’histoires, et à chacune il attribua un titre, comme par exemple Le traité de la femme. Dans cet écrit, il admet que quelqu'un puisse d'une manière légale prendre quatre femmes et mille concubines, s’il pouvait se le permettre, donc autant qu’il pouvait entretenir en plus des quatre femmes. Chacun peut répudier chacune de ses femmes, selon son désir, et se remarier avec une autre femme.

Il a créé cette loi à cause de l’histoire suivante. Mohammed avait un ami nommé Zaid. Cet homme avait une belle femme, et Mohammed en est tombé amoureux. Alors que les deux amis étaient assis ensemble un certain jour, Mohammed dit : " Ecoute mon ami, Dieu m'a commandé de prendre ta femme, pour qu'elle devienne la mienne." Et celui-ci de répliquer: " tu es un apôtre, fais comme Dieu t'a dit; prends ma femme " . Et il la répudia. Ou plutôt, pour raconter l'histoire dès le début, ; il lui dit: "Dieu m'a ordonné (de te dire) que tu devais répudier ta femme" . Quelques jours plus tard il dit : " Mais maintenant Dieu a ordonné que moi je la prenne pour femme. ". Ensuite, après l’avoir prise pour femme, et commis l'adultère avec elle, il a inventé la loi suivante: " Quiconque le souhaite peut renvoyer sa femme. Mais, si après le divorce il veut retourner à elle, il faut que la femme ait auparavant été marié à quelqu'un d'autre. Car il n'est pas permis de la reprendre., à moins qu’elle ne se soit mariée à quelqu'un d'autre. Un frère peut épouser la femme répudiée par son frère le souhaite "

(...)

  1. 6. Il y a encore le Traité de la Chamelle de Dieu. A ce sujet, il dit qu'il y avait une chamelle de Dieu qui avait l'habitude de boire toute l’eau de la rivière, de telle manière qu'elle ne pouvait plus passer entre deux montagnes, car il ne lui restait plus. assez de place pour passer. Il y avait des gens en cet endroit, et un jour ils buvaient l'eau de la rivière, et la chamelle buvait le lendemain1 Quand elle buvait l'eau, elle les nourrissait en leur offrant son lait à le place de l'eau. Alors, ces gens devinrent méchants, se levèrent et tuèrent la chamelle. Elle avait comme progéniture une petite chamelle, qui affirme-t-il, lorsque se mère fut tuée, cria à Dieu, et celui-ci la fit monter auprès de lui. Et nous leur disons: " D'où est venue cette chamelle ? ", ils répondent qu'elle était de Dieu. Et nous disons : " Y avait-il un autre chameau qui s'était accouplé" avec elle ?" .Ils répondent : " Non " Et nous demandons : " Alors comment a-t-elle eu une progéniture? Car, nous le voyons cette chamelle était sans père, sans mère, et sans généalogie; et quand elle est née, elle a été rencontrée par le mal .Dans votre histoire, nous ne voyons ni celui qui s’accouple à la chamelle, ni l'endroit où la jeune chamelle a été enlevée. Votre prophète alors, dont vous prétendez que Dieu lui a parlé, comment donc n'a-t-il pas su l’endroit où broutait la chamelle, ou qui devait la traire, et qui buvait son lait? Lui arriva-t-il, pareillement à sa mère, de tomber entre les mains d’hommes méchants, et d’être tuée, ou bien est-elle, bien en avance par rapport à vous, entrée au paradis? Et que c'est d’elle que coulera la rivière de lait, dont vous parlez? Car vous affirmez que vous aurez trois cours d’eau au Paradis, d’où couleront de l'eau, du vin et du lait. Si la chamelle qui te précède est en-dehors du paradis, il est évident qu'elle est morte de faim et de soif, ou au contraire que d'autres gens vont boire de son lait. Et votre prophète se vante vainement d'avoir parlé à Dieu, puisque Dieu ne lui a pas révélé le mystère de le chamelle. Si, d’autre part , elle est au paradis, elle boit à nouveau de l'eau et par manque d’eau vous dessècherez au milieu des délices du paradis. Et vous désirerez boire du vin de la rivière, qui coule dans le voisinage, puisqu'il n1y aura pas d'eau (car la chamelle l'a entièrement bu ); le buvant sans cesse, cela vous brûlera à l’intérieur et vous tomberez ivres et dormirez. Etant intoxiqués à cause du vin et ayant la tête lourde après votre sommeil, vous manquerez les plaisirs du paradis. Comment se fait-il alors que votre prophète n'ait pas pensé à tout cela, qu’il n'ait pas prévu que toutes ces choses vous arriveraient dans le paradis des délices? Il ne s'est jamais donné la peine du rechercher l'endroit où vit un ce moment la chamelle; et vous d'ailleurs non plus. Demandez le lui, quand sortant de ses rêves, il vous prêchera sur les trois fleuves. Mais nous vous assurons, sans l'ombre d'un doute, que votre merveilleuse chamelle est déjà entrée, bien avant vous, dans les âmes des ânes, où vous aussi vivrez un tant qu’animaux. Et c'est là qu'il y a les ténèbres extérieures et l'enfer éternel, un feu grondant, un ver qui toujours éveillé, et les démons de l'enfer ".

 

7.       Mohammed parle également du Traité de la Table. Il affirme que le Christ demanda à Dieu une table, et elle lui fut donnée. Parce que rapporte-t-il, il lui répondit : " Je t'ai donné, ainsi qu'à tes compagnons, une table incorruptible "..

Il y a aussi Le traité de La Génisse, et quelques autres contes, dont on ne peut que se moquer, et que nous ne mentionnerons pas tous, du fait de leur grand nombre.

Il créa une loi disant qu’hommes et femmes soient circoncis, et il leur ordonna de ne pas observer le sabbat et de ne pas. se faire baptiser, et dun côté de manger ce qui est interdit dans la Loi, de l’autre de s'abstenir des aliments (que la Loi permet); il a également interdit de boire du vin.

 

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Bibliographie

1) Perspectives historiques

      La périodisation

       La vision islamique du monde à l'époque classique

 

 

Comme vous l’avez remarqué, le Salon de Lecture présente des auteurs qui ont tous travaillé à décrypter le fonctionnement des postures perverses à l’œuvre dans nos sociétés.

 

Nous sommes partis des textes recueillis par Brentano de la visionnaire Anne-Catherine Emmerich :      Adam et Eve, créés beaux et libres, se sont laissés séduire par les discours de manipulation de l’Ange révolté contre le Créateur.

 

Puis nous allons parcourir les travaux des sociologues, psychologues, et spécialistes des comportements pervers qu’ils vont nous aider à décrypter afin de les mettre en lumière, et par là même nous permettre de les mettre à distance de nous. C'est-à-dire de nous en libérer.

 

Car c’est la Vérité qui libère ; c’est la lumière qui arrache aux ténèbres tout ce qui aurait intérêt à rester caché ceci afin de mieux manipuler les gens de bonne foi, qui se retrouvent de fait victimes des prédateurs-manipulateurs.

 



Monsieur Mikis Theodorakis fait partie des voix prophétiques. Son appel lancé le 12 février 2012 mérite d’être entendu et relayé. A nous de comprendre. Et de nous réveiller, avant qu’il ne soit infiniment très tard.

 



Cet homme remarquable ne parle pas en chrétien. Mais son appel vibrant fait exactement penser au cri angoissé que la reine Esther lance vers Dieu, au chapitre 7 du livre biblique d'Esther:

 

 

 "Nous avons été vendus, moi et mon peuple: à exterminer, à tuer, à anéantir!"



 

Tout ce qui se passe actuellement en Grèce, a été annoncé  voici 30 ans, par le Père Regimbal,  comme étant programmé pour toutes les démocraties !

 

 

Le Nouvel Ordre Mondial, cela vous dit quelque chose ?

 

 

Vous n'y croyez pas ?

 

 

Mais qui a cru ceux qui dénonçaient les camps d'extermination en 1939  ?